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Evasions
20 octobre 2012

Provence juin 2012 ( le Var)

Samedi 9 juin : Le Brusc

Nous arrivons au gite vers 12h30, comme d’ab on se sent de suite chez nous. Installation. Petit pique-nique.

Courses à l’Intermarché – très déçus par les fruits et légumes, on repasse donc chez le marchand de fruits et légumes au port du Brusc (rue des pêcheurs), un peu plus cher mais tjs de qualité.

 

Dimanche 10

Le matin, nous reprenons nos repaires avec une balade chemin des Mouries- Mt Salva- le port ~ 1h

Un colis Kiala (bouquin pour ma tablette)  m’attend quai St-Pierre. Juste à côté, rue des pêcheurs, un jeune essaie de démarrer une petite rôtisserie, nous lui achetons un poulet rôti. Il s’avérera excellent. Par contre, nous aurons la mauvaise surprise des heures aléatoires d’ouverture. Sans doute tout cela va-t-il se mettre en place d’ici juillet. Nous aurons la réponse l’an prochain. En attendant nous lui souhaitons bonne réussite pour son entreprise.

Après-midi : farniente. Etude de la tablette tactile, offerte par quelques « collègues » pour ma pré-retraite. Un peu déçue car pas de traitement de texte, ce qui m’aurait le plus intéressée pour mes « carnets de vacances ». Le nouveau guide des applications Androïd ne m’est pas très utile. Ce sera pour plus tard en Belgique. Mes crayon et  calepin seront encore mis à contribution cette année. Tant pis pour les nombreuses ratures.

 

Lundi 11

Matin : courses chez le maraîcher-producteur de  6Fours, vers Sanary.

Après-midi : chemin des Mouries vers Pierredon, redécouverte du prolongement du Pierredon vers La Lèque (voir en pointillés ajouté sur ma carte) retour par le Parc du Mt-Salva et le port du Brusc. Durée ~2h

 

Mardi 12

Temps venteux 70-90 km/h.

Matin : Sanary, petit marché quotidien et tour dans la ville

Après-midi : Le Gaou par le Gros Pin, la mer est déchainée au Gaou, son caractère bretonnant est vraiment à l’ordre du jour, de belles photos en perspective. Retour par le port.

Le soir : un bon spaghetti pour nous requinquer après toutes ces marches.

 

Mercredi 13

Vent d’Ouest (Ponant) à plus de 90km/h. Les petites lessives sècheront rapidement, défroissage  « à la provençale », pas la peine de sortir le fer à repasser.

Malgré ce vent, nous tentons la montée à ND du Mai où nous sommes coupés en deux (le surlendemain l’accès au parking, lieu de départ de la grimpette,  sera interdit jusqu’en septembre ). Au sommet, sur le parvis de la chapelle, nous faisons la causette avec les gardes forestiers qui font leur tournée d’inspection avant la période estivale où les risques d’incendie ne sont pas négligeables dans ce massif boisé.

L’après-midi, nous nous contentons de flâner au port où Daniel, comme d’ab, surveille les allées et venues du Saint-Pierre qui fait la navette avec l’île des Embiez.

 

Jeudi 14

Marché au Brusc. Nous y découvrons des abricots à 1.5€ le kg, chouette on va faire des confitures. J’ai prévu 18 pots dans les bagages.

Le midi nous retrouvons le restaurant-brasserie « Le Dauphin », le grand aïoli est excellent et bien copieux, comme son nom l’indique.

Après un tel repas, nous consacrons donc l’après-midi au farniente.

 

Vendredi 15 

Nous nous lançons sur les chemins forestiers, à l’intérieur du massif du cap Sicié. Aujourd’hui ce sera le chemin  des oratoires,  au départ de la forêt de Janas (parking près d’un camping). Dès que nous nous éloignons de notre point de départ, nous avons l’impression d’être seuls dans cette nature qui rappelle le maquis corse.

L’après-midi, le temps est tellement beau que nous nous rendons à la plage après 16h. L’eau encore un peu fraiche mais le vent est tombé et le ciel bleu .. azur.

 

Samedi 16 chez les cousins

Déjà une semaine de passée !

C’est toujours avec le même plaisir que nous nous rendons chez les cousins. Cette année, nous découvrons le petit restaurant géré par leur fille Isabelle et Olivier, son compagnon. Un endroit très agréable. Un menu « formule » de très bon rapport qé/prix pour la région (en juin : 2 services 15€ et 3 services 18€). De bons produits, une cuisine familiale (Isabelle est aux fourneaux), de très bons vins de région (Olivier y veille) et tout cela dans une ambiance sympa . La terrasse est bien ombragée, ce qui est appréciable car l’été arrive à grands pas. Leur restaurant est situé à l’entrée du Domaine des Maurels à Bormes les Mimosas. Une étape à recommander. Attention, en saison il vaut mieux réserver car le nombre de tables est assez limité.

 

Lundi 18

Départ vers le massif de la Sainte-Baume (arrière-pays d'Aubagne), vers 8h30. Nous choisissons de démarrer notre boucle tout autour du massif à partir de Gemenos via Evenos et ses gorges. C., notre Hôte, nous confirmera ensuite que l'itinéraire par Signe nous aurait permis de découvrir encore d'autres paysages. Nous n'en doutons pas. Nous apprécierons pourtant beaucoup la vue magnifique qui s'offre à nous tout au long du périple. La journée s'annonçait chaude et l'excursion assez sportive (GR9) avec un dénivelé important. La randonnée au départ du parking, à proximité de l'Hostellerie de la Sainte Baume a bien tenu ses promesses. Pas un seul palier pour reprendre son souffle, 2h aller-retour pour atteindre la grotte haut-perchée de Marie-Madeleine (où elle aurait vécu 32 ans). Belle récompense au sommet d'où l'on découvre Aubagne, Marseille ..  et plus loin à l'est une grande partie de la côte varoise. Nous aurions pu monter encore un peu plus haut mais avons estimé peu prudent de prolonger jusqu'au sommet du Saint Pilon d'où , parait-il, on peut voir jusqu'au Vaucluse et même l'Isère ( ?!). Nous sommes conscients que la descente ne sera pas non plus facile. Ouïe les mollets. On n'a plus 20 ans. Petit pique-nique avant de reprendre la route, heureusement que nous avions pris nos provisions. Retour vers 15h.

Après la sieste bien méritée, un petit bain de thalasso pour les pieds, leur récompense pour  leur effort de la journée... Les baigneurs se font plus nombreux.

 

Mardi 19

En effet, le thermomètre grimpe jour après jour, une chaleur peu habituelle pour la région à cette période, car assez humide. Habituellement  le vent que nous appelions erronément Mistral nous rafraichit. S’il nous a souvent privés de baignade, il encourage par contre à la balade. Petite parenthèse, ma science est toute neuve, le Mistral qui sévit dans la vallée du Rhône se disperse en arrivant à la Méditerranée et y perd donc de sa force, il n'est violent le long de la côte varoise que renforcé par un vent d'ouest (le Ponant).

Nous nous contenterons d'une courte promenade le matin, vers le Gros Pin et le port. L'après-midi, nous goûtons enfin aux plaisirs d’une longue baignade, puisque l'absence de vent a permis le réchauffement de la mer. Même Daniel s’y est aventuré, plus moyen de l’en déloger, un scoop !

 

Mercredi 20

Temps de plus en plus orageux, qq gouttes de pluie nous font annuler la longue randonnée prévue vers la Lèque en direction de ND du Mai, nous ne nous risquerons pas de nous retrouver bloqués la haut en plein orage. Nous ne nous plaignons  pourtant pas car c’est une météo désastreuse qui sévit sur l'ensemble de la France .... et sur la Belgique.

La randonnée de l'avant-veille et les séquelles d'une vilaine piqûre soignée au Zirtec m'ont de toutes façons éreintée, aujourd'hui: repos et flânerie au programme. Petite lessive, cool, c'est la machine qui travaille. Ambiance camping, la lessiveuse est commune aux gîtes. On re-prépare quelques pots de confiture d'abricot en plus et hop, c'est l'heure de se faire une petite bouffe au dauphin le midi.

Entre-temps, la pluie du matin a laissé place au soleil et la plage nous tend les bras. Nous nous baignons sous 30° dans une mer à 20°.

 

Jeudi 21

Notre dernier marché au Brusc, et oui, la fin de la quinzaine approche. Cette année, les (vrais) Cavaillons y ont de plus en plus une mine estivale. Ce n'est pas tjs le cas à cette période. La température que subit le midi depuis qq semaines y est pour qq chose. Pour mémoire 3 excellents cavaillons pour 5€, chez le "nordiste", qui  s'est reconverti dans les cultures régionales depuis qq années. Il nous semble que les locaux sont de plus en plus présents sur les marchés du coin et du Brusc en particulier. Un producteur de tomates nous fournira également d'excellentes marmandes qui, sitôt rentrés au gîte, garniront notre assiette.

Après nos dernières provisions pour le retour, nous rejoignons notre bar préféré: le Piadon. Non seulement la bière pression y est servie bien fraîche, mais accompagnée du folklore local. Au Piadon, on trouve  également du matériel de pêche, c'est donc un des lieux de rassemblement de pêcheurs avec leur verve méridionale et leurs galéjades. S'y réunissent aussi les "grives" (dixit l'un d'eux), entendez un groupe de copines qui s'y retrouvent après le marché. Pourquoi des grives? Parce qu'elles se posent toutes  ensemble au même endroit? Ou peut-être à cause de leur babillage? Peut-être en saurons-nous plus l'an prochain...

Après une courte sieste (pour ne pas perdre les bonnes habitudes), bain dans une mer qui se réchauffe de jour en jour. Nous ne nous attarderons pas car Denise et Mimile, les "Centristes" nous ont invités à prendre l'apéro du soir.

C. nous y rejoint et c'est là que nous apprenons que nous aurions pu prolonger notre séjour gratuitement (ça nous fait 11 ans « d’ancienneté ») . C.  n'a en effet pas réussi à louer notre gîte car les résidents qui étaient prévus se sont désistés. C'est la deuxième année que ça se présente, mais nous ne pouvons pas modifier nos plans en dernière minute. L'an passé, boulot oblige et cette année, Fanny compte sur nous pour les gamins. De plus, notre étape en Bourgogne est également réservée. En le sachant qq jours plus tôt, peut-être aurait-on pu s'organiser, ne serait-ce que pour 3 ou 4 jours jours.

 

 

Vendredi 22

Nous avons décidé de ne plus faire de grand nettoyage comme les autres années mais de profiter au maximum de nos dernières heures de vacances.

Levée de bon matin, promenade sur le port baigné d'une lumière incroyable. Cilc-clic qq photos pour immortaliser l'instant. Je reçois un accueil des plus chaleureux de la part des pêcheurs qui viennent de rentrer et à qui j'exprime mes regrets de déjà quitter cet endroit que nous adorons. Pour me consoler, j'établis une liste des arguments qui motivent notre départ.

- Le désir  de retrouver nos p'ti loups

- La saison trop touristique qui s'annonce

- Les fortes chaleurs que nous subissons depuis qq jours.

- Le mobilier moins confortable que chez nous.

Pour ne pas fondre en larmes, je laisserai de côté

- le gîte resté libre, que nous pouvions avoir gratuitement, le ciel bleu, les cigales, les bains de mer ...STOP

Les vacances ne seraient plus les vacances si elles duraient toute l'année!

Le midi, nous consommons nos achats de la veille: un jambonneau grillé et une bonne salade de tomates le midi, les restes de jambonneau et un excellent melon le soir.

Pour le pique-nique du retour, nous passerons prendre une "baguette aux graines" à 6Fours, saucissons et fromages pris la veille sur le marché l'accompagneront à merveille.

 

Samedi 23

Notre halte à Beaune.

Une chambre d'hôtes très propre au confort impeccable. Un accueil très chaleureux et un pti déj avec confitures maison. La seule fausse note, si on peut dire, notre hôte ne nous a renseigné que du resto chic aux vins chers, ce que recherchent peut-être leurs résidents habituels. Nous aurions préféré une petite adresse sympa, le genre d'endroit fréquenté par les gens du coin ou de bons produits sont cuisinés simplement et accompagnés d'un petit vin du patron. Nous avons encore la moitié de la route à faire le lendemain.

 

Dimanche 24

Nous quittons Beaune sous le soleil et une T° de 20° le matin (petit-déjeuner en terrasse), pour voir le thermomètre baisser au fur et à mesure de notre avancée sous la pluie champenoise. Nous arrivons en Belgique sous pluie battante avec seulement  13° en plein midi!  Il y aurait de quoi faire demi-tour!

 

Épilogue

Lorsque je me suis décidée à recopier ces notes, nous sommes déjà en octobre 2012. Dans quelques mois nous pourrons à nouveau préparer nos prochaines vacances provençales!  Pas impossible non plus que je m'y rende à la fin de l'hiver avec l'une ou l'autre copine, sans doute pas au Brusc, mais peut-être en Drome provençale ou en Vaucluse … on verra.

En attendant, je profite chaque jour de ce que la vie offre dans ma région: rencontres, activités diverses avec des gens sympas, plaisir de partager des moments avec les gamins qui grandissent tellement vite. Cependant, on n'oublie pas de rentrer notre petit bulletin de loto pour garder l’espoir  de pouvoir peut-être un jour nous offrir un petit pied-à-terre provençal qui nous permettrait de nous partager entre Nord et Sud tout au long de l'année... on peut rêver.

Dans l’attente d’un nouveau périple vers le Sud,  la relecture de ces notes, la confiture d’abricots que nous dégustons précieusement, les contacts par téléphone ou par  courriels avec les cousins, .. nous font patienter jusqu’en juin prochain.

 

A bientôt pour d'autres carnets de voyage!

 

PS: ceux-ci n'ont comme but que de me servir d'aide-mémoire et peut-être vous faire part de notre expérience, vous n'y trouverez ni voyages lointains ni records.

 

 

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